Félix Tshisekedi a participé ce mercredi 25 septembre comme invité d’honneur à une réunion ministérielle dirigée par la Belgique et le Congo-Brazzaville à New York (ONU). Axée sur la sécurité dans la région des Grands lacs, cette réunion s’est tenue en marge de la semaine ministérielle de l'Assemblée générale des Nations Unies. A cette occasion, le vice-Premier ministre et ministre belge des Finances et de la Coopération au développement, Alexander De Croo a appelé les pays concernés à une plus grande coopération régionale.
« La région des Grands lacs continue de faire face à des défis majeurs en matière de sécurité, de stabilité et de développement, allant des groupes armés à la violence ethnique en passant par une crise humanitaire majeure qui affecte des millions d'habitants. Ce sont des défis qui transcendent les frontières et exigent des réponses régionales », a déclaré le vice-premier ministre belge Alexander De Croo en marge de la semaine ministérielle de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la sécurité dans la région dirigée par la Belgique et le Congo-Brazzaville.
« L'engagement de la Belgique à l'égard du Groupe de contact international pour les Grands lacs n'est, bien entendu, pas nouveau. En étroite collaboration avec les pays de la région et les principaux acteurs internationaux, notre pays souhaite évaluer les développements récents les plus importants et parvenir à des réponses communes aux principaux défis de la région », dit un communiqué du ministère belge des affaires étrangères.
La RDC s’apprête d’ailleurs à organiser avec au moins 13 représentants de pays africains sur les cycles de conflit et de violence dans la région des Grands Lacs.
Cette réunion se tiendra dans le cadre de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région signé 24 février 2013 par 11 pays de la région (Afrique du Sud, Angola, Burundi, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie). Prévu à Kinshasa en octobre, ce sommet est censé constituer l'ultime étape de ce processus diplomatique lancé en mai à Kinshasa et visant un ferme engagement des pays des principaux acteurs régionaux à la problématique de sécurité dans l'Est de la RDC.