Maternité gratuite à Bandundu : l’Hôpital général confronté à l’insuffisance d’intrants et au manque de couveuses

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L’insuffisance des intrants médicaux et l’absence de couveuses figurent parmi les principales difficultés auxquelles est confronté le programme de gratuité de la maternité à l’Hôpital général de référence de Bandundu. L'insuffisance de stocks empêche une prise en charge complète des femmes ayant accouché, qui peinent à recevoir les soins de santé appropriés.

L’hôpital accueille en moyenne 150 femmes enceintes par mois, mais ne dispose aujourd’hui d’aucune couveuse fonctionnelle. La seule encore présente est régulièrement en panne et ne fonctionne plus depuis plusieurs mois, ce qui rend difficile la prise en charge des nouveau-nés prématurés.

Le député national élu de Bandundu, Éric Kinzambi, tire la sonnette d’alarme et plaide pour une aide urgente à l’Hôpital général de référence de Bandundu, afin de protéger la vie des mères et des enfants.

"Tous les hôpitaux de la ville de Bandundu ne bénéficient pas de ce programme. Aucun appui en nature ou en médicaments n’est envoyé ici. Ce sont les structures elles-mêmes qui se battent pour mettre en œuvre le programme. Vous pouvez imaginer que dans toute la ville de Bandundu, il n’y a pas une seule couveuse pour les enfants. Les sages-femmes ne perçoivent aucune rémunération. Il y a de nombreux décès infantiles à Bandundu, car si l’accouchement est gratuit, il arrive que les médicaments fassent défaut", a déploré Éric Kinzambi.

Jonathan Mesa