Goma : le Leadership de la Femme des Médias apporte un soutien aux victimes de violences sexuelles

Photo/ Droits tiers
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Le 6 décembre dernier, le Leadership de la Femme des Médias (LFM) a apporté son aide à une cinquantaine de femmes, principalement des victimes de violences sexuelles, réfugiées sur le site de déplacés de Mugunga à Goma. Cette mission humanitaire, rendue possible grâce à la générosité des donateurs lors d'un dîner de charité organisé en octobre à Kinshasa, a contribué au soulagement de la souffrance de ces femmes.

Dans l'Est de la RDC, ravagé par des années de conflit, les violences sexuelles sont devenues une arme de guerre. Les femmes et les filles sont les premières victimes de ces atrocités, perpétrées souvent par des groupes armés. Face à cette situation dramatique, le LFM a décidé d'agir en apportant une aide directe aux victimes.

Grâce SHAKO, coordinatrice du LFM, a souligné l'urgence d'intervenir : "Nous sommes venues à Goma pour témoigner notre solidarité à ces femmes qui souffrent énormément. Ces violences ont des conséquences dévastatrices sur leur vie et sur celle de leurs communautés. Nous appelons à une cessation immédiate des hostilités et à une mobilisation de tous pour mettre fin à ce fléau. "
Lors de leur visite, les membres du LFM ont pu recueillir les témoignages bouleversants de nombreuses victimes. Leurs récits ont mis en lumière l'ampleur du problème et la nécessité d'une action coordonnée pour les protéger.
L'aide apportée par le LFM va bien au-delà de l'assistance matérielle. Les équipes ont également organisé des activités de soutien psychologique pour aider les victimes à surmonter les traumatismes et reprendre confiance en elles , en leur offrant un espace d'écoute et d'échange.

À cet effet, le LFM a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour qu'elle se mobilise en faveur des femmes victimes de violences sexuelles en RDC. " Il est essentiel de renforcer les systèmes de protection, de poursuivre les auteurs de ces crimes et de fournir aux victimes les soins et le soutien dont elles ont besoin ", a renchéri Grâce Shako.


Nancy Clémence Tshimueneka