Quatre personnes blessées lors de la récente attaque des miliciens Mobondo au village Mayala, dans le territoire de Bagata (Kwilu), peinent à accéder aux soins de santé à Bandundu-ville, où elles se sont réfugiées. Portant des plaies largement infectées, ces victimes, dont une femme de troisième âge, sont sans moyens et ne bénéficient d’aucune assistance médicale adéquate.
Le député national Garry Sakata, élu de Bagata, tire la sonnette d’alarme et appelle à une intervention humanitaire urgente en faveur des survivants.
« Les derniers rescapés blessés, avec des plaies gravement infectées, ont été acheminés à l’Hôpital général de référence de Bandundu pour y recevoir des soins appropriés. Mais aujourd’hui, ils sont abandonnés à leur sort, l’hôpital menaçant de les expulser faute de prise en charge. J’en appelle au ministère des affaires humanitaires pour qu’il vienne en aide à ces victimes », a lancé Garry Sakata.
Le médecin directeur de l’hôpital général de référence de Bandundu confirme la présence de ces rescapés et précise que des premiers soins leur ont été administrés. Mais en l’absence d’un soutien institutionnel, ces blessés demeurent dans une situation de grande précarité.
Jonathan Mesa