RDC : initialement prévue ce samedi, la marche de l'opposition renvoyée au 18 mai prochain pour des "raisons sécuritaires"

L'exécutif provincial de la ville de Kinshasa a "consensuellement" avec les partis politiques de l'opposition décidé de reporter la marche prévue pour ce samedi 13 mai, pour le 18 mai prochain. Selon Gratien Nsakala, ministre provincial de l'Intérieur et sécurité qui a fait le compte rendu de la réunion tenue entre Gentiny Ngobila, les secrétaires généraux des partis politiques de l'opposition, cette manifestation est reportée pour des raisons sécuritaires.

« A la suite de la lettre adressée à l'autorité urbaine par les différents partis politiques de l'opposition représentés essentiellement par Ensemble pour la République, Ecide, Envol et LGD, Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa a convié à ce jour, les différents secrétaires généraux organisateurs de la marche projetée ce samedi 13 mai pour une réunion d'harmonisation. À l'issue de la réunion d'harmonisation de ce jour, les parties ont consensuellement décidé du report de cette marche le 18 mai 2023, et ce, pour des raisons sécuritaires. Il est donc important que l'autorité urbaine prenne la mesure de la situation et a préféré de préserver l'ordre public et la sécurité des Kinois et Kinoises », a fait savoir Gratien Nsakala.

Les quatre leaders, à savoir : Martin Fayulu, Moïse Katumbi, qui séjourne à Kinshasa, Delly Sesanga et Matata Ponyo étaient déjà en train de multiplier des rencontres en perspective de la tenue de cette marche.

Faisant suite à des concertations tenues à Lubumbashi (Haut-Katanga) autour de la situation sociopolitique du pays marquée entre autres par l’insécurité dans l’Est et l’attente des élections, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Matata Ponyo s'étaient mis d’accord sur la date du 13 mai prochain en vue de la tenue d’une marche à Kinshasa. Pour ces leaders de l'opposition, cette marche sera la première de la série d’actions qu’ils comptent mettre en œuvre en vue de faire aboutir leurs revendications qu'ils considèrent comme l’expression du souverain primaire.

Ivan Kasongo