A la veille de la campagne électorale, certains candidats présidents de la République lèvent le ton et maintiennent une certaine pression sur la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur les règles du jeu électoral du scrutin du 20 décembre prochain. Après une discussion lundi dernier avec la CENI, la majeure partie des candidats garde des préoccupations selon eux, inéluctables pour des élections dignes de ce nom.
En effet, dans une déclaration de ce 16 novembre, signée par 9 des 26 candidats présidents de la République, il est demandé à la centrale électorale de pouvoir organiser avec eux, dans les vingt-quatre heures, une nouvelle réunion de concertation. Dans le cas contraire, indique la déclaration, ils prendront leur responsabilité devant Dieu, la nation et l'histoire.
La déclaration a été signée par les candidats Théodore Noyi, Constatant Mutamba, Martin Fayulu, Loli Nkema Liloo, Denis Mukwege, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni, Floribert Anzuluni et Jean Claude Bande.
Pour eux, la régularité dans ce processus électoral consiste, notamment, à respecter et/ou à faire respecter strictement les règles relatives à la qualité d'électeur, au fichier électoral, à la cartographie électorale, aux opérations de vote, par le déploiement préalable et effectif du DEV, à l'égale protection de tous les Candidats Président de la République et à leur égal traitement dans les médias audiovisuels.
Les candidats présidents de la République avaient rendez-vous avec la CENI lundi 13 novembre dernier dans le cadre des concertations initiées par la centrale électorale dans le but de mener un processus électoral inclusif, crédible, transparent, démocratique et impartial.
Presque tous les candidats présidents de la République avaient répondu présent à ce rendez-vous, mis à part quelques absents comme Moise Katumbi et Denis Mukwege. Dans les images de cette rencontre qui ont circulé, on a pu apercevoir un climat convivial entre prétendants à la magistrature suprême de la RDC, symbolisé notamment par la salutation amicale entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi.