Le discours d'investiture du président Félix Tshisekedi samedi à l'occasion de son investiture n'est pas allé sans évoquer la situation des méfiances entre les communautés qui se regardent en chien de faïence dans une bonne partie du pays. Il s'agit, à titre illustratif, des communautés Teke et Yaka à Kwamouth, dans la province de Maï ndombe depuis juin 2022, entre les Mbole et Longola dans la province de la tshopo depuis février 2023. Et des tensions communautaires entre les ressortissants de l'espace Kasaï et du grand Katanga.
Félix Tshisekedi a relevé la nécessité de la sauvegarde de la cohésion nationale qui doit passer par le renouvellement de la consolidation du vouloir vivre collectif. Tshisekedi s'est, en effet, assigné le devoir de bannir la haine, le tribalisme, le clanisme ainsi que les autres antivaleurs.
" Toujours sur le plan national, se pose le défi de la sauvegarde de notre cohésion nationale qui ne peut se faire qu’au moyen du renouvellement et de la consolidation de notre « vouloir vivre collectif ». Un « vouloir vivre collectif » où seront bannis les fléaux de la haine, du tribalisme, du clanisme et de toutes les antivaleurs qui aujourd’hui minent le développement de notre pays. Bref, un « vouloir vivre collectif » comme valeur sacrée que nous léguerons entière aux générations futures" a déclaré Félix Tshisekedi.
La prestation de serment du cinquième président de la RDC, Félix Tshisekedi ce 20 janvier était la dernière étape après l' élection présidentielle du 20 décembre. Il entre en fonction après avoir obtenu 74, 43 % dépassant de très loin ses poursuivants.
Jonathan Mesa à Bandundu