Violences à la fin du ramadan : les prévenus comparaissent pour rébellion, association des malfaiteurs et terrorisme

Le procès en flagrance des auteurs présumés des troubles en marge de la fin de Ramadan, se poursuit au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. 38 personnes sont dans les bancs des accusés, d'après une source policière rencontrée sur place.

Le tribunal poursuit l'instruction du dossier en vue de recueillir des éléments sur base desquels seront prononcés les condamnations ou acquittements de chacun des prévenus.

"Nous avons au moins 4 prévenus que nous comparaisons à leurs assistances. le procès est jusque-là en cours. Et l'instruction avait déjà commencé. Le tribunal est entrain de continuer avec son instruction et pour nos clients, ils ont juste comparu à titre d'identification. Nous attendons l'instruction proprement dite pour développer nos moyens de droit.", a dit Maître Elia Bonkoto, avocat des quatre des prévenus, au micro tendu par ACTUALITE.CD.

Ce même conseil a précisé les faits reprochés aux prévenus.

"En réalité le Ministère public est entrain de poursuivre tous les prévenus pour les mêmes chefs d'accusation. Il s'agit ici de l'association des malfaiteurs, terrorisme et puis rébellion. Ce sont les trois chefs d'accusation pour lesquels le Ministère public est entrain de poursuivre tous les prévenus.", a-t-il révélé.

Un policier a été tué et d’autres blessés ce jeudi au cours des troubles opposant des musulmans à Kinshasa, selon les sources policières. A l’occasion de la fête marquant la rupture du jeûne du mois de ramadan, les deux ailes de la Communauté islamique du Congo (COMICO) se sont retrouvées au Stade des martyrs.

Blaise BAÏSE