Les membres du Syndicat National des Médecins (SYNAMED/Kinshasa) ont opté dimanche pour le durcissement de la grève. Ils s’étaient réunis en conseil Provincial Extraordinaire en vue recueillir les avis des Assemblées générales qui se tiennent sur la suite de leurs revendications. Ils radicalisent leur mouvement et vont transmettre cette décision au niveau national ce lundi.
Les médecins considèrent que "les propositions du chef de l’Etat restent des simples promesses, sans aucun protocole d’accord signé avec un chronogramme bien établi ». Ils ne digèrent pas non plus fait que « le gouvernement repousse en 2022 les résolutions d’ordre pécuniaire alors que le panier de la ménagère du médecin est sérieusement affecté ».
Les blouses blanches notent aussi que « les promesses non tenues » par les gouvernement ne rassurent pas. « Les médecins restent sceptiques », a dit Patrick Boloko, secrétaire exécutif provincial du Syndicat National des médecins.
Les médecins revendiquent notamment la suppression de l'impôt sur le revenu professionnel (IPR) prélevé sur la prime de risque professionnel mais aussi la réactivation des rubriques immunisées de la rémunération, notamment le transport et le logement devront être payés aux médecins.