RDC: les réserves de change sont passées de 900 millions$ en 2019 à plus de 6 milliards USD en 2025 (Doudou Fwamba)

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Doudou Fwamba, Ministre des Finances

Doudou Fwamba Likunde, ministre des Finances , est intervenu ,ce jeudi 3 avril, à une matinée scientifique à l’Université de Kinshasa. Cette grand-messe scientifique était placée sous le thème : « Ajustement budgétaire et stabilité du cadre macroéconomique face au choc sécuritaire ».

A cette occasion, l’argentier national a étalé les prouesses économiques et financières réalisées par le régime Tshisekedi depuis son accession au pouvoir. 

Selon lui, l’une de ces prouesses du Président Tshisekedi est d’avoir réussi à multiplier les réserves de change.

« Pour rappel, en 2018 les réserves de change se situaient à 900 millions USD seulement et aujourd’hui on est à plus de 6,1 milliards USD. Ceci démontre les efforts du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi ».

Le Ministre Doudou Fwamba a aussi fait la démonstration de la stabilité du franc congolais et du taux de change enregistré depuis son arrivée au ministère des Finances.

« Vous constaterez ensemble avec nous que l’écart entre le taux de change interbancaire et le taux de change parallèle est maintenu dans les mêmes proportions, déterminant une dynamique plus solide et une bonne perspective en termes de stabilité de notre monnaie », indique-t-il.

Et d’expliquer:

« Nous avons trouvé le taux de dépréciation de notre monnaie pour la période de 2024 à plus de 4,8% pour le premier semestre. Au second semestre, nous étions à moins 0,8% et si vous comparez la situation partant de janvier 2025 à ce jour, notre monnaie s’est dépréciée de 0,1% alors que dans la même période, elle s'était dépréciée à plus de 4,2%. Donc notre taux de change, notre monnaie est restée  relativement stable démontrant ainsi les efforts à la fois du gouvernement mais également de la banque centrale du Congo».

Cet expert en finances et fils-maison du ministère des Finances répond à ceux qui s'interrogent sur les résultats obtenus alors que le contexte sécuritaire et socio-économique ne s’y prêtent pas. Tel un poisson dans l’eau, le descendant du sphinx répond aisément :

« La réponse  est simple. Elle se résume en une bonne coordination de la politique conjoncturelle, la rigueur, les réformes et la gouvernance. Lorsque notre gouvernement arrive, il fait le diagnostic et agit vite. Tant que nos populations perdent leur pouvoir d’achat, tant que la monnaie continue à se déprécier, tant que l’inflation est galopante, le peuple paie un impôt, le pouvoir d’achat est affecté. Il faut agir.  Il faut une solution, mettre en place une politique conjoncturelle cohérente avec ces deux bras ou ces deux leviers: la politique budgétaire et la politique monétaire. Il faut imprimer une gestion rigoureuse et une gouvernance saine des finances publiques et impulser un certain nombre de réformes », répond t-il.

Pendant plus de 2 heures, le ministre Doudou Fwamba est resté débout, expliquant en long et en large, la situation économique et financière du pays face à la crise sécuritaire galopante.

Il est passé au peigne fin, les réformes engagées, les résultats obtenus, les perspectives d’avenir, les éventuels risques.