António Guterres, Secrétaire général des Nations unies, a présenté devant le Conseil de sécurité son rapport sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo. Il couvre la période allant du 19 juin au 17 septembre 2021. Ce document rend compte des progrès accomplis dans l’exécution du mandat de la MONUSCO et donne un aperçu de l’évolution de la situation politique.
Dans le chapitre sur l’évolution de la situation politique, un paragraphe est réservé au cas Augustin Matata Ponyo. António Guterres note que « (…) les allégations portées contre le sénateur Augustin Matata Ponyo (indépendant) au sujet d’une mauvaise gestion des fonds publics, du temps où il était Premier Ministre, de 2012 à 2016, ont également été interprétées par certains acteurs politiques comme un moyen de neutraliser un éventuel candidat présidentiel ».
Pour le contexte, le président de la Cour constitutionnelle a fixé au 25 octobre l'ouverture du procès de l'ancien Premier Ministre sur la débâcle du projet Bukanga Lonzo.
Non seulement que Matata Ponyo ne reconnaît pas avoir participé à un éventuel détournement, il a toujours dénoncé la procédure utilisée pour l’incriminer. Selon ses proches, il est victime d’un coup politique. Ses avocats ne comprennent pas la tournure des évènements considérant que la plénière du Sénat n’avait autorisé des poursuites et la levée de son immunité que dans le cadre du dossiers des biens Zairianisés.