Enrôlement des électeurs au Kwango: Plus d'engouement aux C.I de Kenge, quelques 10 requérants sont enrôlés par jour

Statue de la femme pleureuse de Kenge érigée en mémoire des victimes du massacre de mai 1997 dans la ville
Statue de la femme pleureuse de Kenge érigée en mémoire des victimes du massacre de mai 1997 dans la ville

Il n'y a plus d'engouement devant les centres d'inscription d'électeurs de la ville de Kenge, chef-lieu de la province du Kwango. Le personnel de la CENI passe plusieurs heures sans travailler. 

Si certains centres reçoivent 10 requérants par jour, d'autres n'enrôlent qu'entre 3 et 5 personnes par jour. 

Cette situation est observée depuis le 17 février, date officielle de la clôture de l'opération dans la première aire opérationnelle. C'est le cas du centre du complexe scolaire "Notre dame de la visitation" qui reçoit au plus 10 par jours pendant cette période de rattrapage. 

Au centre Masikita, seulement 5 requérants ont été reçus la journée de jeudi, 23 février. Ici plus de 6. 300 personnes ont été enrôlées depuis le 24 décembre 2022. Au centre S.M.N.E.A, la moyenne est de 5 par jour. 

Et contrairement aux rumeurs selon lesquelles les centres ont été fermés depuis le 17 février, la CENI invite tous les retardataires à se faire enrôler pendant la période de rattrapage qui va bientôt arriver à terme.

" Nous demandons à ceux qui sont encore distraits et ceux qui croyaient qu'on a définitivement terminé, mais pendant cette période de rattrapage, étant donné qu'il y a moins de requérants devant nos centres d'inscription, que ceux qui sont encore loin ou qui traînent encore viennent se faire enrôler parce que cette période de rattrapage est courte", a indiqué la chargée des questions juridiques au secrétariat exécutif provincial de la CENI au Kwango, Bibi Makabu. 

La province du Kwango compte au total 1. 244 centres d'inscription dont 18 à Kenge. Déjà en 2018, la province avait obtenu 12 sièges à la députation nationale, 21 aux législatives provinciales, soit 985. 077 enrôlés et 4 sièges au Sénat. 

Jonathan Mesa à Kenge