La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’entreprise Meta, qui regroupe plusieurs plateformes de réseaux sociaux dont Facebook, WhatsApp et Instagram se rapprochent dans le but notamment de réduire le taux de désinformation et l'ingérence électorale dans l'utilisation des outils numériques de Meta. C’est ce qu’indique la cellule de communication de la centrale électorale.
Ce mardi 18 avril, une séance de formation a été organisée au bénéfice de l'équipe de communication de la CENI à laquelle ont pris part quelques cadres et agents.
D’après cette cellule de communication, Dieudonné Tshiyoyo, directeur de cabinet du président de la CENI, qui a supervisé cette formation, « a souligné l’importance de première force que revêtent les outils numériques devenus incontournables, surtout dans le contexte électoral ».
Siddo Ide Balkissa, directrice des politiques publiques Afrique chez Meta, qui a conduit la délégation de cette entreprise est revenue sur l’importance de cette séance. « Nous tirons des leçons de récents scrutins aussi bien en Afrique qu’ailleurs, par exemple celles de février au Cameroun, au Canada, en Inde, en Indonésie et dans l’UE et les élections de mi-mandat aux Etats-Unis afin d'améliorer l'expérience utilisateur », a-t-elle dit.
A la CENI, on fait savoir que cette formation était axée « sur les différentes méthodologies de travail avec des tâches bien précises obéissant aux objectifs clés édictés : empêcher toute ingérence, supprimer les contenus nuisibles et limiter la désinformation, en plus d’améliorer la transparence » et que cette première rencontre ouvre une série de plusieurs autres dans les jours à venir.
Signalons que, peu avant cette formation, Denis Kadima, président de la CENI avait personnellement échangé avec la délégation de Meta.
Bénie Ongala