Le Coordonnateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis, a réagi à l’attaque meurtrière de trois travailleurs humanitaires de l'ONG HEKS/EPER, survenue le 5 février dans le village de Kabirangiriro à cheval des territoires de Rutshuru et Walikale dans le Nord-Kivu.
Dans un communiqué, M. Lemarquis condamne cette attaque “brutale” et appelle à une enquête “rapide” et “approfondie” afin que, dit-il, des responsabilités soient établies et que les auteurs répondent de leurs actes.
Ces travailleurs de l’ONG HEKS/EPER ont été attaqués alors qu'ils œuvraient pour fournir une assistance vitale aux populations vulnérables touchées par les conflits armés dans le territoire de Rutshuru.
« Je lance un appel urgent à toutes les parties au conflit pour qu'elles respectent et protègent les acteurs humanitaires, et assurent un accès sûr et sans entrave à l'aide humanitaire », dit Brunos Lemarquis.
Il rappelle que « les attaques contre le personnel humanitaire constituent une violation grave du droit international humanitaire » et « condamne avec la plus grande fermeté toute violence dirigée contre ceux qui viennent en aide aux plus vulnérables ».
Pour le coordonnateur humanitaire en RDC, cette tragédie porte un grave préjudice non seulement aux familles des victimes et à leur organisation, mais aussi à la communauté du fait de la suspension des activités de l'ONG HEKS/EPER dans la zone de santé de Bambo à la suite de cet incident tragique.
Au Nord-Kivu, Heks Eper intervient dans les territoires de Masisi, de Rutshuru, de Lubero et de Walikale où elle apporte une aide d’urgence aux populations touchées par le conflit. C’est notamment l’accès à l’eau potable, la construction des infrastructures sanitaires et des hébergements d’urgence.
Japhet Toko