Après Masi-manimba où il a récolté 3650 tonnes de maïs sur une surface de 575 hectares, le ministre d’Etat à l’Agriculture et sécurité alimentaire, Grégoire Mutshail Mutomb s’est rendu, mercredi 5 mars, dans le territoire de Luozi (Kongo Central), pour donner le go de la récolte de maïs sur une superficie de 800 hectares produits par le Groupe d’Encadrement Rural (GER Plus) avec l’appui du gouvernement dans l’agglomération de Nkundi. C'est dans le cadre de la campagne agricole 2024-2025 (saison A).
Pour lui, n’y a aucun doute de considérer Luozi comme bassin de production agricole du Kongo central. Grégoire Mutshail Mutomb ne se cache plus. Il est déterminé à faire de la revanche du sol sur le sous-sol une réalité. Ce rêve qui se réalise pour le bien de la population congolaise émane, selon lui, du président de la République, Félix Tshisekedi.
« Nous sommes très contents de voir tout ce champ comme ça avec l’appui du gouvernement. C'est la revanche du sol sur le sous-sol que le président de la République, Félix Tshisekedi, est en train de prôner. Néanmoins, il y a beaucoup de choses que nous devons organiser et réorganiser. Mettre la formation au centre de tout ce que nous sommes en train de faire comme nouvelle technologie, renforcer les compétences des agronomes, des territoires et des secteurs, des moniteurs agricoles », a déclaré Grégoire Mutshail Mutomb, tout en promettant, comme demandé par le chef de l’Etat, de mettre en place une série d’instructions pour développer les coopératives agricoles afin d’accroître la production et de mettre définitivement fin à l’insécurité alimentaire d’ici 2028.
Dans les trois prochaines années, selon ce ministère, la base agro industrielle de Nkundi produira jusqu’à 5000 hectares de maïs. D’autres cultures seront également annexées comme le riz, le haricot et le soja. C’est donc à travers ces œuvres impactant que l’insécurité alimentaire n’aura plus de place en RDC.
Lors de sa prise de fonction, en juin 2024, Grégoire Mutshail avait déclaré que l'excellence et l'engagement figuraient parmi ses priorités, affirmant diriger ce ministère pour assurer la vulgarisation agricole en se basant sur la pratique et la récolte et non la théorie.