Près de trois mois après le lancement de la campagne pour le poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour la période 2026-2027, la Vice-ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie Gracia Yamba Kazadi a fait le point de la situation lors de la 37eme réunion du conseil des ministres tenue vendredi 28 mars 2025 à la Cité de l'Union Africaine.
Dans sa note d'information présentée au nom de Thérèse Kayikwamba Wagner, elle a brossé une série d'actions à réaliser dans le cadre de la campagne tout en sollicitant l'accompagnement du gouvernement pour relever certains défis organisationnels.
"La vice-ministre a souligné que l'avènement de la RDC au Conseil de sécurité va ouvrir des nouvelles perspectives de coopération et d'échanges multilatéraux en plus de questions liées à la paix et à la sécurité, l'engagement de la République Démocratique du Congo à l'ère du réchauffement climatique est un autre avantage que l'on peut tirer de son expérience tant qu'il apporte une contribution très précieuse à l'action climatique mondiale et s'impose aujourd'hui comme pays solution au changement climatique", rapporte le compte rendu de la réunion.
Après l'annonce de la candidature par Félix Tshisekedi lors de la dernière assemblée générale de l'ONU et à six mois du vote proprement dit (NDLR:Juin 2025), le gouvernement de la République a décidé de passer à la vitesse supérieure en lançant mercredi 18 décembre sa campagne en présence des diplomates accrédités en RDC, autorités politiques, civiles et militaires.
Au cours de cette cérémonie où le logo et insignes de la campagne ont été dévoilés, la ministre d'État, ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie Thérèse Kayikwamba Wagner est revenue sur l'héritage de la RDC au conseil de sécurité tout en précisant qu'elle n'est pas "novice" dans ce domaine.
Le Conseil de sécurité est l'organe des Nations Unies chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il est composé de quinze membres, dont cinq permanents. Bien que ne disposant pas de droit de veto, un siège de membre non permanent confère de nombreuses responsabilités et une place privilégiée dans les débats sur la paix et la sécurité internationales. Les membres non permanents participent pleinement aux prises de décision, au même titre que les membres permanents (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie).
Les dix autres sièges sont pourvus par des élections organisées par l'Assemblée générale, selon une répartition géographique par région. Les candidats doivent obtenir une majorité des deux tiers, soit 128 voix, même s'ils se présentent sans opposition.
Clément MUAMBA