La police tente d'étouffer un rassemblement de l'opposition sur l'axe Kianza-université où plusieurs dizaines de manifestants ont commencé à se rassembler tôt avant 9heures.
La police a procédé aux tirs de gaz lacrymogènes pour étouffer les différents groupuscules qui finissent toujours par se rassembler à nouveau.
Outre quelques interpellations signalées, quelques cas de blessures ont été signalés.
Contexte
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, avait autorisé trois différentes manifestations politiques dans l'unique journée du samedi 20 mai 2023.
Il s'agit d'abord du meeting de la sortie officielle du parti Alliance des Congolais Progressistes (ACP), membre de l'Union Sacrée, qui aura lieu au stade municipal de Masina.
Une deuxième manifestation est celle de la Ligue des jeunes de l'UDPS, parti présidentiel en collaboration avec les autres ligues des jeunes des parties de l'Union Sacrée.
Enfin, la troisième est celle de l'opposition Envol, LGB, LAMUKA et Ensemble pour la République initialement prévue le 13 mai dernier.
Faisant suite à des concertations tenues à Lubumbashi (Haut-Katanga) autour de la situation sociopolitique du pays marquée entre autres par l’insécurité dans l’Est et l’attente des élections, Moïse Katumbi, Delly Sesanga, Martin Fayulu et Matata Ponyo s'étaient d'abord mis d’accord sur la date du 13 mai prochain en vue de la tenue d’une marche à Kinshasa, avant de la renvoyer au 20 mai pour des "raisons sécuritaires."
Pour ces leaders de l'opposition, cette marche est la première de la série d’actions qu’ils comptent mettre en œuvre en vue de faire aboutir leurs revendications qu'ils considèrent comme l’expression du souverain primaire.