Les sénateurs ont déclaré recevable, ce mardi 7 novembre, le projet de loi de finances de l’exercice 2024. Il est envoyé à la commission Économique, financière et bonne gouvernance (ÉCOFIN) pour un examen approfondi. Celle-ci dispose de cinq jours pour présenter le rapport de son travail.
Pour son examen en seconde lecture à la chambre haute du parlement, le projet de loi de finances 2024 a été présenté et défendu par Aimé Boji, ministre de l’État chargé du Budget. Selon lui, l’élaboration de cette loi traduit les efforts constants que le gouvernement de la République a entrepris pour rendre la RDC un État fort, émergent et prospère.
Tel qu'adopté par l’Assemblée nationale, le mardi 24 octobre dernier, il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 40.534.856.291.177 FC (Quarante mille cinq cent trente quatre milliards huit cent cinquante six millions deux cent quatre-vingt-onze mille cent soixante-dix-sept Francs Congolais). Lorsqu’on y applique le taux de change moyen de 2518 pour 1$, cela fait en dollars américains 16 milliards USD.
Ce chiffre représente un accroissement de 24,9% par rapport à celui de l’exercice 2023 chiffré lui à 32.455,8 milliards de FC. La loi de finances de l'exercice 2024 repose sur les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques suivants :
• Taux de croissance du PIB: 6,4%;
• Déflateur du PIB: 10,6% ;
• Taux d'inflation moyen: 10,9%;
• Taux d'inflation fin période: 10,4% ;
• Taux de change moyen: 2.518,3 FC/USD;
• Taux de change fin période: 2.535,5 FC/USD;
• PIB nominal :179.338,3 milliards de FC;
•Pression fiscale: 13,5%.
Sur 351 députés qui ont pris part au vote, 350 ont voté pour , un seul a voté contre et aucun ne s’est abstenu, selon les chiffres du bureau de l’Assemblée nationale.
Cette adoption s’était faite in globo sur proposition du bureau de la Chambre basse du parlement.
Si les sénateurs votent en des termes identiques, il sera envoyé au Président de la République pour promulgation. S’il l’est en des termes non identiques, une commission mixte paritaire sera mise en place pour aplanir les divergences. Si à l’issue des travaux celle-ci n’y arrivait toujours pas, la version de l’Assemblée nationale l’emportera selon les textes.
Berith Yakitenge