Rapport gouvernemental sur la violence à Kimpese: 7 morts dont 3 policiers et 19 blessés suite à des manifestations contre l’insécurité 

Kongo Central
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La commission interministérielle du gouvernement dépêchée à Kimpese, dans le territoire de Songololo (Kongo Central) en vue de faire la lumière sur les manifestations violentes ayant occasionné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants du 29 au 30 janvier derniers, a rendu public son rapport. En effet, les habitants de Kimpese se sont soulevés pour protester contre l’insécurité. Des échauffourées s’en sont suivies avec les forces de l’ordre. Bilan: sept morts dont des policiers et une dizaine de blessés. 

"7 personnes dont 4 civils et 3 policiers ont perdu la vie suite à ces incidents; 19 personnes dont 4 policiers et 15 civils ont été blessés et poursuivent leurs soins dans les formations médicales de Kimpese, et la commission leur a rendu une visite de réconfort moral ce jour du 03 février 2024 que ces personnes soient rassurées de toute la compassion du Gouvernement de la République", dit un communiqué publié  par Albert Fabrice Puela, ministre des Droits Humains. 

A la suite de ces incidents, des mesures conservatoires ont été prises, dont un couvre-feu allant de 20 h à 6 heures du matin et la patrouille mixte armée et police. 

Face à la détérioration de la situation, il a été mis en place un comité de crise dans la province du Kongo Central, composé du ministre provincial de l'Intérieur, du chargé de renseignement, de la police, de la garde républicaine et du coordonnateur de la société civile avec comme objectif de restaurer la stabilité et la paix. C'est dans ce cadre que le ministre provincial de l'Intérieur avait décrété un couvre-feu à Kimpese de 5 jours à compter de ce mercredi 31 janvier 2024.

La commission interministérielle était composée du ministre des Droits Humains et notable du coin Albert Fabrice Puela, du vice-ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières Jean-Claude Molipe Mandongo, du vice-ministre de la justice et Garde des Sceaux, Thadée Mambulau Mbemba.

Clément MUAMBA