La question de la transition énergétique: migrer vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles (énergies sales) a été au centre d'une conférence débat ce vendredi 29 mars à l'Université Libre de Kinshasa (ULK) dans le cadre d'une journée scientifique.
Experts et scientifiques ont échangé avec le monde académique de l'ULK autour du thème : « Transition énergétique et développement durable en République Démocratique du Congo : défis et perspectives ».
Le Premier panéliste le Professeur LOKO OMADIKUNDJU Doyen de la faculté de Droit de l'ULK, a développé le sous-thème intitulé : « Développement durable en RD Congo : mytheo u réalité ».
Le deuxième sous-thème : « Transition énergétique pour un développement durable : défis et perspectives en RD Congo », a été décortiqué par la Coordonnatrice de l'Agence Congolaise de Transition Écologique et de Développement Durable, Marie-Pascale MALANDA.
Empêché, le Directeur Général de l’Agence Congolaise de l'Environnement, LAMA ONYANGUNGA
s'est fait représenté par son Directeur de Cabinet qui a abordé le troisième et dernier sous-thème intitulé : Processus de l’évaluation environnementale et sociale des projets pour un développement durable en RD Congo ».
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Devant la presse, Marie-Pascale Malanda a rappelé que cette rencontre se passe dans le cadre des activités de sensibilisation de l'Agence congolaise de la Transition Écologique et du développement durable (ACTEDD).
L'objectif aujourd'hui est de continuer la mise en débat de cet enjeu civilisationnel qu'est la transition énergétique.
« J'ai eu à le rappeler plusieurs fois, c'est que le monde va migrer ou transiter vers un développement sobre en carbone. Donc, on va sortir d'un développement basé sur les énergies fossiles, ce ne sera pas facile, parce qu'elle représente plus de 80% du mixe énergétique mondial. Pour nous, il y a des opportunités stratégiques à ne pas rater. Cet enjeu est une opportunité d'accélération ou de rattrapage économique et de développement énergétique. Donc le message que je fais passer principalement aux étudiants, c'est de se préparer à devenir les grands acteurs d'une transition que nous mettons sur les rails, et qu'eux, vont faire avancer pour les générations présentes et futures », a déclaré la coordonnatrice de l'ACTEDD.
Et d'ajouter:
« En termes d'impact et d'intérêt sur le sujet, il est clair qu'il y a eu des médias qui parlent énormément de la transition énergétique. Mais, les étudiants que j'ai eus à rencontrer à l'UPC et à l'UNIKIN, j'ai régulièrement de retour et beaucoup travaillent maintenant sur les thématiques, notamment sur l'hydrogène par exemple. Il y en a qui travaillent davantage sur les thématiques ayant trait aux méthodes de cuisson propre ».
« Donc, la prise de conscience faite, il faudra peut-être de notre côté et comme il a été demandé ici, que nous puissions ne pas venir une fois l'an, mais venir peut-être deux (2) fois l'an et envisager peut-être des rencontres avec plusieurs étudiants de l'UNIKIN, l'UPC et autres, pour organiser de plus grandes conférences. Ça serait une de possibilités mais la prise de conscience prend le dessus », a-t-elle indiqué.
Cette conférence à été sanctionnée par un jeu de questions-réponses à la grande satisfaction des participants.