Pour clôturer le mois dédié aux droits des femmes, l'ONG Leadership de la Femme des Médias (LFM) a organisé, le jeudi 27 mars, une conférence dénommée « Parole à la Femme ». L’événement, qui s’est tenu dans la salle la perle de Sainte-Anne à Kinshasa/Gombe, a rassemblé plus de 150 femmes autour du thème : l’éveil patriotique et l’engagement national des femmes en cette période d’agression de la RDC.
Lors de son intervention, Grâce Shako, journaliste et coordinatrice de LFM, a rappelé que « en période de guerre, les femmes et les enfants sont les premières victimes des violences, en particulier des viols ». Elle a incité les femmes, quel que soit leur domaine d’activité ou leur statut, à se lever, revendiquer, influencer et protéger. « Les femmes doivent être au cœur des solutions. Elles ne doivent plus se contenter de subir, mais s’impliquer activement dans la construction d’une RDC plus forte, plus unie et plus juste », a-t-elle martelé.
La conférence a été ponctuée d’échanges enrichissants avec des panelistes de renom, dont : Dollie Tshilombo, députée nationale; Colonel Ntumba, représentant de la Police nationale congolaise; Colonel Nénette Mukembe, des FARDC; Josette Bulamatadi, directrice-coordonnatrice de la RTNC 2; Anny Modi, directrice exécutive d’Afia Mama; Caroline Norah Pindi, présidente de Mille et Un Espoir ainsi que le sénateur Clément Muya Muboyayi.
Ces intervenants ont partagé leurs expériences et proposé des pistes de solutions pour renforcer l’engagement des femmes dans la lutte patriotique, en cette période de crise sécuritaire.
À l’issue des discussions, les participantes ont apporté leur contribution pour soutenir les femmes victimes des violences dans l’Est du pays. Un geste symbolique qui traduit leur volonté de réécrire autrement l’histoire de la femme congolaise et de trouver des solutions durables aux défis auxquels elle fait face.
Nancy Clémence Tshimueneka