Le président de la CENI, Denis Kadima, s’est exprimé sur les allégations lui attribuant la volonté d’accorder plus de possibilités d'enrôlement dans certaines provinces plutôt que dans d’autres afin, selon certaines langues au sein de l’opposition, de faciliter la tricherie lors des prochaines élections prévues en 2023.
Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, le président de la centrale électorale a démenti ces allégations. Pour lui, l’ajout du nombre de C.I n’a rien à voir avec la tricherie, précisant que cela était important au regard de l’étendue du pays.
" Quand vous lisez le document que nous avons établi dans le cadre de la cartographie, vous verrez qu'aucune province n'a perdu. Au contraire, toutes les 26 provinces ont gagné quelque chose. Donc c'est complètement faux. On cite même les provinces qui ont connu une très grande augmentation, je ne sais pas si c'est un problème d’information. C'est complètement à côté de la plaque ", a expliqué Denis Kadima.
Et d’ajouter :
" Le pays est très vaste. En 2018, il avait à peu près 17.000 et demi en termes de centre d'inscription. C'était insuffisant, les gens devaient parcourir 20 à 25 km vers le lieu d'enrôlement. Nous, nous avons augmenté ce nombre en ajoutant 5.000 centres d'inscriptions et ça reste insuffisant. Si le pays en avait le moyen, nous aurions peut-être 50.000 centres d'inscriptions ".
Au total 50 millions de Congolais sont attendus pour ces opérations d'enroulement. Elles ont débuté ce samedi 24 décembre dans la première aire opérationnelle qui comprend 10 provinces parmi lesquelles celle de Kinshasa.
Grâce Guka