Martin Fayuly a reçu sa carte d’électeur ce mardi. Le coordonateur de Lamuka se fait enrôler à l’Institut de la Gombe, à Kinshasa.
« L'opération a duré 22 minutes. La CENI doit tout faire pour que tout congolais en âge de voter puisse s'enrôler. Malheureusement, plusieurs centres dans l'Aire Opérationnelle N°1ne sont toujours pas encore ouverts, faute de kits », s’est-il plaint. Des observateurs électoraux ont également relevé plusieurs ratés depuis le début de l’opération d’enrôlement.
La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) a constaté par exemple que le jour du lancement a été caractérisé par un constat général des failles dans le fonctionnement du matériel des centres d’inscription. « Ces machines n’aiment pas le soleil et refusent le code barre », ont rapporté certains présidents des centres cités par la SYMOCEL.
« Au jour 1, Chaque centre a connu un problème de machine, qui a occasionné lourdeur et faible performance. La plupart des centres disposent d’une seule machine d’inscription. Quelques CI, bien rares disposent des deux machines. Il sied également de souligner la mauvaise qualité de la carte imprimée par les machines dans certains centres. Dans la ville de Kenge, par exemple, il manque des panneaux solaires pour alimenter les machines en énergie. Les machines travaillent avec les batteries en lithium qui ont une capacité de 6h seulement. Le problème d’authentification de machines a été remarqué et a posé un problème sérieux lors du démarrage », a rapporté encore la SYMOCEL.
« C’est comme une voiture. On démarre et on commence avec la première vitesse. On ne passe pas directement à la troisième vitesse », avait déclaré le 24 décembre, jour du lancement, Denis Kadima qui attend environ 50 millions d’électeurs dans l’ensemble du pays.