Les ressortissants des provinces de l’Est ont dans une déclaration, ce mercredi 31 mai, exigé la libération sans condition de Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi. Il a été arrêté sur le tarmac de l’aéroport international de N’djili alors qu’il voulait embarquer dans la suite de Moïse Katumbi pour Lubumbashi.
« Nous, ressortissants des 11 provinces de l’Est dont le Haut-Katanga, Tanganyika, Lualaba, Haut-Lomami, Maniema, Bas-Uélé, Haut-Uélé, Haut-Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo et Ituri, dénonçons le harcèlement politique des leaders ressortissants des provinces précitées, membres de l’opposition, l’enlèvement en pleine journée de notre frère Salomon Idi Kalonda à l’aéroport de N’djili par des militaires armés jusqu’aux dents. L’empêchement de mouvement des leaders dans certaines provinces pour la redynamisation de leur partis et la mobilisation de la population en vue des élections de décembre 2023 », dénoncent dans leur déclaration, les ressortissants des provinces de l’Est résident à Kinshasa.
Ils ont cité, à titre illustratif, l’ « empêchement de Moïse Katumbi à se rendre dans la province du Kongo Central, « l’interdiction » faite à Matata Ponyo d’accéder dans la salle où devait se tenir sa conférence avec les étudiants à Kenge.
« Nous prenons à témoin le peuple congolais et la communauté internationale sur les graves violations des lois de la République. Exigeons la libération sans condition de Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial du Président Moïse Katumbi et haut représentant dans la Parti Grand Kivu », exigent-ils.
Les leaders de l’opposition Martin Fayulu, Moise Katumbi, Delly Sesanga et Augustin Matata ont aussi condamné cette arrestation et demandé sa libération sans condition. Ces opposants ont multiplié des actions contre le pouvoir ces derniers jours. Ils « unissent leurs idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation des élections dans le délai constitutionnel ».