Elles ont fait l’actu cette semaine

Photo/droits tiers
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Cette semaine, plusieurs figures féminines ont une nouvelle fois marqué l'actualité, que ce soit dans le domaine du cinéma, avec la sélection de “Ban’a mayi” de Maud-Salomé Ekila au Fespaco 2025, ou dans le domaine de la politique et de la justice, avec les déclarations de Max Olivier Obame concernant l'affaire Sylvia et Noureddin Bongo. 

Fespaco 2025 : “Ban’a mayi” de Maud-Salomé Ekila nominé dans la catégorie des films d’animation 

Le 29ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) met à l’honneur cette année le film d'animation “Ban’a mayi” de la réalisatrice congolaise Maud-Salomé Ekila, sélectionné dans la catégorie du meilleur film d'animation. Ce court-métrage d'une dizaine de minutes, raconte l'histoire de trois sœurs triplées vivant à Kinshasa. L'une d'elles, atteinte d'albinisme, se distingue des deux autres, mais toutes partagent une passion commune : l'eau. Dès l'âge de deux ans, elles démontrent un talent exceptionnel pour la natation. Cette passion commune conduit leur père à les emmener à Moanda, une ville congolaise bordant l’océan, où elles feront une découverte marquante.
Cette œuvre “Ban’a mayi”représente la toute première sélection officielle de Maud-Salomé Ekila, et est la seule production congolaise qui était en lice dans cette catégorie du fespaco. 

Affaire Sylvia et Noureddin Bongo : Max Olivier Obame défend la justice et rejette toute instrumentalisation

L'affaire de la détention de Sylvia Bongo Ondimba, ancienne Première Dame du Gabon, et de son fils Noureddin Bongo Valentin, incarcérés depuis plusieurs mois, continue de diviser l'opinion. Ces arrestations, survenues après le coup d'État du 30 août dernier, ont provoqué de vives réactions parmi les partisans de l'ex-président Ali Bongo Ondimba, qui dénoncent une persécution politique.
Dans ce contexte, la présidence de la République, par la voix de son conseiller spécial et porte-parole Max Olivier Obame Ndong, a tenu à clarifier la situation. Il a réaffirmé que les détentions de Sylvia Bongo et de son fils ne sont en rien motivées par des raisons politiques, mais s'inscrivent dans le cadre d'une procédure judiciaire respectant le droit gabonais. Selon lui, les accusations portées contre la famille Bongo, qui incluent des charges de haute trahison, de détournements de fonds publics et de malversations financières internationales, sont des questions de justice purement judiciaire.
Max Olivier Obame a rejeté les tentatives de certains observateurs et avocats de transformer cette affaire en une question politique, soulignant que la présidence n'avait aucune intention d'instrumentaliser le dossier pour des raisons autres que celles prévues par la loi.


Nancy Clémence Tshimueneka