RDC : Six nouveaux individus, dont des membres du M23, du groupe Twirwaneho, ADF et FDLR ajoutés à la liste des sanctions des Nations unies

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Les rebelles du M23 en discussion avec la force de l'EAC à Kibumba. Ph. ACTUALITE.CD.

Willy Ngoma, major et porte-parole militaire du groupe armé M23, est désormais soumis aux sanctions des Nations unies. Accusé de participer aux processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration, il est également accusé de graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire, notamment des attaques contre des civils, des meurtres, des viols, des enlèvements et des attaques contre des écoles et des hôpitaux.

Le Rwandais Apollinaire Hakizimana, commissaire à la défense des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda - Forces Combattantes Abacunguzi (FDLR-FOCA), fait également partie des personnes sanctionnées par les Nations unies. Il est accusé d'entraver le désarmement et le rapatriement ou la réinstallation volontaires des combattants, ainsi que de planifier, de diriger ou de commettre des actes en RDC constituant des violations ou des abus des droits de l'homme.

Michel Rukunda, connu sous le surnom de "Makanika", commandant et leader militaire du groupe armé Twirwaneho, est également sur la liste des sanctions. Il est accusé de crimes graves contre l'humanité et de violations flagrantes du droit international humanitaire dans le contexte des conflits armés en RDC.

Ahmad Mahmood Hassan, lieutenant-général et haut dirigeant des Forces Démocratiques Alliées (ADF), est également visé par les sanctions des Nations unies. Il est accusé de plusieurs méfaits, notamment des attaques contre des civils, des meurtres, des mutilations, des viols, des enlèvements, des déplacements forcés, des attaques contre des écoles et des hôpitaux, ainsi que d'agir au nom ou sur instruction d'une personne ou entité désignée par les Nations Unies, et d'être impliqué dans la production, la fabrication ou l'utilisation de dispositifs explosifs improvisés en RDC.

Mohamed Ali Nkalubo, responsable des opérations des Forces Démocratiques Alliées (ADF), est également inscrit sur la liste des sanctions pour des faits similaires.

William Amuri Yakutumba, dirigeant politique et militaire accusé d'entraver les processus de désarmement et de recrutement d'enfants soldats en RDC, ainsi que de soutenir des activités de déstabilisation par le commerce illicite de ressources naturelles, est également soumis aux sanctions des Nations unies.

C’est la France, les États-Unis et le Royaume-Uni qui ont recommandé l'inscription de ces six nouveaux individus sur la liste des sanctions des Nations Unies.