La première ministre, Judith Suminwa a déclaré que plus de 7 000 personnes ont été tuées depuis janvier dernier dans le conflit dans l’est de la RDC. Ces victimes sont mortes dans diverses circonstances y compris les combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 fin janvier à Nyiragongo et à Goma.
« On n’a pas encore pu identifier l’ensemble de ces personnes, maintenant c’est très facile de dire que ces morts-là ne sont que des militaires alors qu’il y a une masse importante de personnes civiles qui font partie de ces morts-là », a-t-elle affirmé lors d’un point de presse en marge du Conseil des droits de l’homme qui se tient à Genève (Suisse).
Pour les seuls affrontements de Goma et ses environs, près de 3 000 personnes ont été tuées , selon le bilan communiqué par l’ONU.
L’est de la RDC est confronté à des violences persistantes depuis 30 ans en raison de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers. Le climat de violence s’est aggravé depuis la résurgence de la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise. Cette rébellion contrôle ce jour de grandes surfaces des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu dont les chefs-lieux, Goma et Bukavu sont également occupés.