La République démocratique du Congo “a besoin d'un leadership visionnaire, rassembleur et éclairé”, a lancé ce lundi 22 août, Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président congolais Félix Tshisekedi qui et de retour sur la scène politique après son acquittement par la Cour de cassation qui a annulé sa condamnation de 20 ans de travaux forcés prononcé en juin 2020.
Vital Kamerhe a rassemblé tous les cadres, mandataires, députés et ministres membres de son parti UNC (Union pour la nation congolaise) auprès desquels il a énuméré les principaux défis que le pays devrait travailler pour relever. Allié de Félix Tshisekedi, M. Kamerhe et sa famille politique sont membres effectifs de la coalition Union sacrée qui est au pouvoir.
“La RDC est l'espoir de l'humanité, comme je l'ai dit dans mon ouvrage qui porte le même nom, ce pays béni de Dieu à des réponses aux 5 défis auxquels l'humanité est actuellement confrontée: le changement climatique, la faim dans le monde, la rareté de l'énergie propre renouvelable et non polluante, la crise des matières premières, produits stratégiques et la crise de l'eau”, a indiqué M. Kamerhe.
“Le développement de la RDC dépend de nous-même”, a-t-il insisté. Il dit suivre “avec une attention soutenue, le drame qui se déroule encore une fois à l'Est de la RDC”.
“Ce que nous condamnons fermement et apportons ici notre solidarité aux populations éplorées. Le temps n'est pas aux discours ni aux incantations, c'est pourquoi, j'annonce ma descente dans cette partie du pays dans les prochains jours, en vue d'annoncer ma contribution à la recherche de la paix durable à cette crise”, a-t-il souligné.
L’Est de la RDC est confronté de manière permanente à une crise sécuritaire caractérisée par l’activisme de plus d’une centaine de groupes armés. Cette situation s’est aggravée avec l’offensive menée depuis fin 2021 par la rébellion du M23 qui occupe la cité de Bunagana, frontalière avec l’Ouganda et de nombreux villages. Elle y a déjà installé son administration locale et perçoit des taxes au sein des habitants qui ont regagné le milieux, bravant ainsi toute peur, faute de mauvaises conditions de vie dans leurs lieux de refuge.
“Ceci concerne chaque congolais qui a l'obligation de contribuer à l'effort national de manière à mettre un terme à ce cycle des violences qui retarde le développement de notre beau pays”, a conclu Vital Kamerhe.
Après sa rentrée politique, le président de l’UNC promet par ailleurs de mener une série des rencontres avec les acteurs politiques et de la société civile, les responsables des confessions religieuses et des mouvements citoyens.
Ivan Kasongo