Dans une volonté de stimuler le développement agricole, le Programme d'appui au développement rural inclusif et résilient (PADRIR) a fourni 5,4 tonnes de semences de base à des agriculteurs multiplicateurs en province de Maniema.
Cette importante initiative s'inscrit dans un contexte où la RDC cherche à dynamiser son secteur agricole, véritable pilier de son économie. Les semences, constituées de riz, maïs et arachide de diverses variétés, proviennent des provinces du Sud-Ubangi et du Kongo-Central.
Selon Véronique Baka, coordinatrice du PADRIR, qui s'est exprimée lors de la cérémonie officielle de distribution : "La donation d'aujourd'hui équivant à 5 400 kg est destinée à produire 10 tonnes de riz Nerika, 4,5 tonnes de riz Nerika 7, 83,3 tonnes de riz Giza, 124,18 tonnes de maïs Kasaï et 43,2 tonnes de maïs Samaru, ainsi que 10 tonnes d'arachide G17".
Cet événement, présidé par le ministre provincial de la Santé, représentant du gouverneur par intérim, a vu la participation active des bénéficiaires, qui se sont engagés à multiplier ces semences dans leurs zones respectives. Toutefois, ils n'ont pas manqué de partager quelques suggestions pour assurer le succès de ce projet ambitieux. Pierre Mankuta Milambo, ingénieur agronome parmi les récipiendaires, a souligné : "Pour garantir le succès de cette initiative, nous appelons le PADRIR à soutenir davantage les structures partenaires en intrants agricoles et à fournir un soutien financier jusqu'à la destination finale des semences. Nous exhortons également le gouvernement provincial à suivre de près nos activités".
Il est à noter que le PADRIR, par son action, entend réduire la pauvreté en milieu rural et augmenter les revenus des petits producteurs. Outre ces objectifs, il vise également à renforcer la sécurité alimentaire et la résilience face aux changements climatiques des familles agricoles. Les chaînes de valeur du riz, du manioc, du maïs, de l'arachide, du niébé et du soja sont particulièrement concernées par cette dynamique, incarnant la volonté de renforcer la sécurité nutritionnelle au sein de la RDC.
Chadrac Londe