Les éléments de la police nationale congolaise ont arrêté, cette semaine, plusieurs jeunes à la base des troubles à l'ordre public causés sur la paisible population dans la commune de la Kenya, considérée comme fief du parti politique Union nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC), formation politique du feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
Dans la foulée, selon les services de sécurité, ces jeunes ont créé un climat de terreur, ravissant des biens de la population et ont fait payer des taxes illégales dans cette commune de la Kenya. C'est dans ce contexte qu'ils ont été arrêtés (une quarantaine) et présentés aux autorités provinciales.
Se sentant pressé par l'accélération des évènements, les dirigeants du parti politique UNAFEC se sont réunis en urgence à Lubumbashi pour tabler notamment sur le sort à réserver à la brigade scorpion qui est accusée de causer des troubles au sein de la population. Des excuses publiques présentées par Madame Mireille Masangu Bibi Muloko, Vice-présidente du parti et ministre nationale du genre, femme, famille et enfants.
"Nous présentons nos excuses à toute la population de Lubumbashi pour ces dégâts enregistrés. Et nous vous demandons, une fois que vous voyez des gens habillés en tenue de Scorpion, alertez la police pour qu'on les arrête parce qu'on ne veut pas de désordres au sein ", dit-elle dans cette mise au point.
Jean Ladislas Umba Lungange, président national du parti politique UNAFEC, l'un des plus grands partis des masses dans la région du Katanga, a annoncé la suppression de la brigade scorpion et la suspension de son animateur.
"On a constaté qu'il y avait une brigade Scorpion qui faisait du mal à la population. Ainsi, nous avons décidé de dissoudre cette brigade en attendant de voir clairement ce qui peut se passer. Son général a été suspendu et la brigade dissoute. Nous demandons à la population d'être sereine", a-t-il précisé.
Ces jeunes de la brigade scorpion sont à la base de plusieurs dégâts dont la paralysie régulière des activités socio-économiques dans la commune de la Kenya et de paiement illicite des taxes.
José MUKENDI