Floribert Anzuluni est arrivé ce samedi 16 décembre à Kikwit, principale ville de la province du Kwilu, pour entamer la dernière ligne droite de sa campagne dite citoyenne et de proximité.
C’est en début de soirée que le candidat n°5 à la présidentielle de ce 20 décembre a foulé le sol kikwitois. Comme à son habitude, il a fait monter quelques citoyens à la tribune aménagée pour cet échange avec la population de cette contrée.
Ces derniers ont souligné les difficultés en matière de chômage, d'électricité, d'éducation, d'insalubrité ainsi que de recrudescence du tribalisme. Ils sont également revenus, "avec grande inquiétude", sur la problématique des têtes d'érosion et des ravins qui se forment un peu partout sur la ville.
S’agissant du chômage, quelques jeunes délinquants, en cours de reconversion, ont donné de la voix lors de cet échange avec le candidat. Pour eux, « cette délinquance n'est pas volontaire mais plutôt la conséquence des années de chômage qui bat son plein dans le pays et dans la ville depuis des générations ».
A en croire son équipe de campagne, Floribert Anzuluni a constaté que « de l’Est à l’Ouest du pays, la situation sociale et les conditions de vie sont parmi les préoccupations majeures des Congolais ».
S’appuyant sur les trois priorités de son projet de société, Floribert Anzuluni a, une fois de plus, auprès de son électorat, insisté sur sa détermination à combattre le système de gouvernance prédateur, de rétablir la sécurité sur l’ensemble du territoire national et d’améliorer la situation sociale du pays par la diversification de l’économie et la création d'emplois.
Il a rappelé que le développement du pays passe surtout par la justice et le renforcement du pouvoir judiciaire. Deux éléments faisant aussi partie des piliers sur lesquels il compte s’appuyer pour mener son action une fois élu président de la République.
La clôture de la campagne électorale est imminente. Les élections générales dont la présidentielle sont prévues ce mercredi 20 décembre. Si bien de candidats se sont déjà, à ce jour, désistés pour apporter leur soutien soit à Félix Tshisekedi ou Moise Katumbi par exemple, ce n’est pas le cas pour Floribert Anzuluni dont la candidature émane des primaires de la plateforme "Alternative pour un Congo Nouveau" (ACN), plateforme de la société civile.
Né à Kinshasa en 1983, Floribert Anzuluni, marié et père de trois enfants, provient d'une famille impliquée dans la politique congolaise. Après avoir quitté la RDC en raison de l'instabilité politique, il a mené une carrière internationale dans le secteur bancaire avant de revenir dans son pays natal. Son engagement initial au sein du mouvement citoyen Filimbi, axé sur la mobilisation de la jeunesse pour une participation civique accrue, a marqué son retour. Anzuluni a également coordonné Filimbi depuis l'étranger et travaillé avec des organisations anti-corruption, dont The Sentry. En 2023, il a pris la tête du parti politique Alternative Citoyenne.
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