Le chef de centre de vote de l'hôpital général de Bukavu dans le Sud Kivu et son technicien ont été mis aux arrêts par la police cette soirée du samedi 23 décembre après avoir été auditionnés sur procès verbal. Il leur est reproché le déplacement sans raison valable des 6 machines à voter qui ont servi le mercredi 20 décembre, le jour des élections.
La journée, les deux agents ont été séquestrés par les témoins des candidats qui ne comprenaient pas la raison de ce déplacement, pour une destination inconnue, des 6 dispositifs électroniques de vote (les machines à voter). L'information a été donnée par des observateurs de la société civile notamment ceux du Cosic.
C'est ce qui fait les résultats de Centre ne sont pas encore disponibles jusque maintenant et la grogne s'intensifie davantage. Les témoins n'ont aucune explication pour le moment et sont dans le doute total.
Des élections générales ont été organisées en République Démocratique du Congo (RDC) et plusieurs faits d'une certaine désorganisation ont été rapportés pour ce faire. Mais pour la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et certaines missions d'observation nationales et internationales, ces derniers ne peuvent pas remettre en question le bon déroulement du processus dans son ensemble.
Par ailleurs, la CENI a commencé a donné les premières tendances notamment le vote de la diaspora congolaise où le président sortant, Félix Tshisekedi, l'emporte très largement avec plus de 89% de voix.
Michel TOBO