Caricature : pillage du siège du FPI à Goma par les rebelles RDF/M23

Caricature Kash/ACTUALITE.CD
Caricature Kash/ACTUALITE.CD

À Goma, dans la province du Nord-Kivu, les installations du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) ont été saccagées par les rebelles du M23/RDF, soutenus par l’armée rwandaise. Après avoir forcé les portes, ils ont emporté le coffre-fort de l’établissement, qui contenait 7 500 dollars et 4 millions de francs congolais, ainsi qu’une camionnette du FPI. Selon des témoins, le butin aurait été acheminé au Rwanda. En plus de ces vols, deux véhicules de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) auraient également été pris par les assaillants.

Un responsable local a dénoncé cet acte de pillage, soulignant que de nombreux cadres des entreprises publiques se cachent désormais par crainte pour leur vie. La situation à Goma demeure préoccupante, avec des violences qui mettent en danger les populations et les infrastructures publiques. Face à cette escalade, la communauté nationale et internationale est appelée à agir pour mettre fin à une situation qui se dégrade de plus en plus.

Par ailleurs d’autres dégât ont été enregistrés dans d’autres lieux dont la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a annoncé que son Secrétariat exécutif provincial (SEP) et ses entrepôts à Goma ont été pillés les 28 et 29 janvier par des éléments de l’armée rwandaise (RDF) en collaboration avec la rébellion du M23. 

Selon un communiqué publié le 30 janvier, les assaillants ont emporté vers le Rwanda des véhicules, des motos et des kits électoraux, tout en prenant en otage plusieurs agents de la CENI. Condamnant fermement ces actes, la CENI appelle les autorités nationales et la communauté internationale à réagir et exige la libération immédiate de ses agents détenus. 

En termes de bilan humain, le gouvernement annonce près de 1 000 morts et près de 3 000 blessés. Alors que des organisations des Nations Unies en arrivent à plus de 2 000 morts dans les affrontements entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ayant conduit à la chute de la ville de Goma entre le 26 et le 30 janvier dernier.