Contrairement aux coutumes annuelles, ce 30 avril, la Journée nationale de l’Enseignement est célébrée d’une manière modeste. Le secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Matthieu Mukenge Bakina, a communiqué pour préciser qu’aucune cérémonie de grande envergure n’aura lieu cette année, en raison du respect et de la solidarité envers les élèves et enseignants victimes de la guerre dans l’est du pays.
Plutôt que de grands défilés ou des cérémonies officielles, les écoles sont invitées à la méditation, à des discussions, à faire de petites activités en fonction de leurs moyens. C’est une façon de rester unis et de rappeler que l’éducation reste importante, même dans les moments plus précaires.
Cette journée ne sera donc pas célébrée comme à l’accoutumée, mais elle portera un message fort, celui de ne pas oublier les enfants privés d’école à cause du conflit. Par cette décision, le gouvernement incite à réfléchir sur la valeur de l’école et sur le courage des enseignants qui continuent de transmettre le savoir malgré les difficultés.
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Rachel Mulowayi, stagiaire UCC