Le gouvernement de la République démocratique du Congo condamne fermement les actes de vandalisme qui ont émaillé la journée électorale à travers le pays. Des actes de destruction ont été répertoriés, et le gouvernement appelle la police à redoubler de vigilance tout en demandant à la justice de poursuivre tous les auteurs de ces actes répréhensibles.
Malgré ces incidents, le gouvernement félicite le peuple congolais pour sa mobilisation afin de participer aux élections, qui, dans l'ensemble, dit-il, se déroulent bien sur tout le territoire national, a déclaré Patrick Muyaya.
Les autorités saluent également les efforts et la détermination de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections conformément à son calendrier initial.
Face aux retards constatés dans l'ouverture de certains bureaux de vote, le gouvernement encourage la CENI à prendre des mesures pour garantir à chaque Congolais le droit d'exercer son vote et à résoudre les difficultés rencontrées.
Il appelle aussi la population au calme et la met en garde contre la propagation de rumeurs sur les réseaux sociaux visant à perturber le processus électoral en cours.
Pour sa part, le parti Ensemble pour la République, dirigé par Moïse Katumbi, exprime des critiques sévères en dénonçant un "processus électoral mené de manière chaotique et se terminant dans la confusion". Des soupçons d'organisation de fraude sont également soulevés par le parti.
Denis Mukwege partage ces préoccupations et exprime son indignation, particulièrement face à la décision de la CENI de prolonger les opérations de vote au-delà du délai légal de 6h00 à 7h00. Il craint que des résultats issus d'un processus qualifié de "chaotique" ne reflètent pas la volonté du peuple.
De son côté, la candidate Marie-Josée Ifoku exprime sa déception, estimant que la CENI n'était pas prête pour l'organisation du scrutin. Des problèmes logistiques sont également signalés du côté de la majorité présidentielle, et Vital Kamerhe suggère à la CENI de distribuer des jetons aux électeurs présents dans les files d'attente, leur permettant de voter même tard dans la soirée.
La CENI reconnait ces difficultés et assure qu'elle prend des mesures pour résoudre les problèmes techniques. Elle s'engage à ce que tous les bureaux de vote, quelle que soit leur heure d'ouverture, soient opérationnels pendant 11 heures, garantissant ainsi à tous les électeurs la possibilité de voter. La CENI affirme également travailler activement pour clôturer les opérations de vote au plus tard jeudi matin pour les derniers bureaux ayant ouvert en retard.