Iris Basuabu, Président du mouvement Bomoko Unity, propose une loi alternative pour une bonne gestion des entités territoriales décentralisées. Pour lui, le système de suffrage des gouverneurs et la nomination des autorités locales originaires a montré ses limites parce qu'il favorise le clanisme, le tribalisme etc.
Iris Busuabu estime que les gouverneurs des provinces et les autorités locales devrait être non originaires et nommés par le Président de la République et non élus. C'est ce que dit sa proposition de loi dite loi Gouverneurs Non originaires ( GNOO).
“ Nous BOMOKO UNITY par le truchement de son président national IRIS BASUABU, tout en nous référant au discours du 30 Juin 2023 de Son Excellence, Mr le président FÉLIX TSHILOMBO TSHISEKEDI, qui dans le soucis de mettre fin aux sentiments de tribalisme, protectionnisme ou redevabilité individuelle et surtout par manque d’intérêt collectif, soutenons le changement de mode de choix des autorités provinciales non originaires de la province en procédant à l’amendement d’un mandat électif à celui de nomination par le magistrat suprême de la République”, lit-on dans un communiqué de Bomoko Unity.
Iris Busuabu souhaiterait que la gestion territoriale soit en rotation entre les originaires et non originaires de provinces pendant le prochain quinquennat et pensons ainsi si pas mettre fin mais réduire le recroquivillage de la gestion territoriale comme une affaire familiale, clanique etc., dans la société congolaise.
“Nous soutenons le deuxième mandat de son Excellence FELIX TSHILOMBO TSHITSEKEDI à sa propre succession afin de matérialiser notre proposition de loi et aussi être du bon côté de l’histoire de notre cher et beau pays tout en réitérant son vœux de saisir le parlement afin que certaines dispositions de la constitution puissent être modifiées notamment l’article 198 dans son entièreté pour la bonne mise en œuvre du système de désignation des gouverneurs et leurs vice par le président de la République tout en instaurant le système de rotation de ces derniers avec notre proposition de loi portant mesures de nomination des gouverneurs et vice-gouverneurs de province originaires et non-originaires, dite loi « GNOO » ”, conclut le communiqué.