Rentrée scolaire au Kwilu : Les enfants déplacés de Kwamouth lancent un appel à l'aide

Les déplacés de Kwamouth
Les déplacés de Kwamouth reçus à Bandundu

Ils n'ont ni cahiers, ni stylos, encore moins d'uniformes. Les enfants déplacés de Kwamouth, en âge scolaire, manquent de toutes les fournitures de classe.

Quelques-uns, interrogés, ont révélé que leurs parents, qui éprouvent d'énormes difficultés à les nourrir, ne sont pas en mesure de leur procurer tous les objets scolaires nécessaires.

Ils n'ont reçu aucune assistance en ce sens, et l'espoir de plusieurs s'envole. C'est le cas de Priscil Kinzambi, qui passe en septième secondaire.

"Il me manque des cahiers, des uniformes et un sac à dos. Mes parents n'ont pas les moyens pour me les acheter. Que l'État vienne à notre secours", a-t-elle déclaré.

Et un autre enfant de poursuivre :

"Je n'ai rien. On ne m'a même pas acheté un seul cahier, pas d'uniformes. Je ne sais pas si je vais étudier. Que les personnes de bonne volonté me trouvent des uniformes et des cahiers, sinon, je n'irai pas à l'école", lance Sylvie Balabala, élève devant passer en sixième primaire.

D'après le chef de camp des déplacés vivant à Bandundu, 1 909 enfants déplacés vivent sur le site du marché central. L'année dernière, une vingtaine étaient inscrits aux primaires et près de 80 aux humanités. Les autorités de l'EPST Kwilu 1 avaient annoncé avoir pris en charge au moins 8 élèves finalistes déplacés pour les épreuves certificatives des humanités.

Jonathan Mesa, à Bandundu