Communiqué Kinshasa-M23/AFC: Envol salue une avancée significative vers un cessez-le-feu bilatéral mais insiste sur le pacte social «pour reconstruire le tissu de la cohésion nationale»

Dans un communiqué conjoint, la délégation du gouvernement et le M23/AFC après pourparlers tenus à Doha au Qatar, ont convenu de travailler pour œuvrer à la conclusion d'une trêve devant permettre «l'instauration d'un cessez-le-feu définitif ».  L'Envol, parti politique de l'opposition, a salué une avancée significative qui amène vers un cessez-le-feu bilatéral. 

Rodrigue Ramazani, secrétaire général de cette formation politique de l'opposant Delly Sessanga insiste cependant sur le pacte social pour la paix et le bien vivre-ensemble en RDC et dans la région des Grands-lacs, proposé par la CENCO-ECC, lequel prévoit un dialogue inclusif entre les Congolais.

«La signature du communiqué conjoint entre le Gouvernement et le M23/AFC constitue une avancée significative vers un cessez-le-feu bilatéral et une désescalade du conflit dans l’Est du pays. Toutefois, la paix véritable ne saurait se réduire au seul silence des armes. Un dialogue inclusif, tel que proposé par les prêtres à travers un pacte social, s’avère essentiel pour reconstruire le tissu de la cohésion nationale profondément déchiré pour jeter les bases d’un large consensus autour des réformes indispensables à la refondation du Congo», a-t-il déclaré à ACTUALITÉ.CD.

Kinshasa et le M23-AFC ont promis de respecter leurs engagements pour un dialogue constructif, qui portera sur les causes profondes de la crise en cours et les modalités pour mettre fin au conflit, pour une paix durable en RDC. 

«Le gouvernement congolais et les rebelles appellent le peuple Congolais, les chefs religieux ainsi que les médias à soutenir et diffuser ce message d'espoir et de paix», peut-on lire.

Pour rappel, le chef de l'État, Félix Tshisekedi, était resté ferme pour un dialogue avec ce qu'il qualifiait de «pantins». Dans ses différentes sorties médiatiques, il disait que c'est «une ligne rouge à ne pas franchir», accusant son prédécesseur, joseph joseph Kabila, d'être derrière l'AFC. 

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Samyr LUKOMBO