RDC: les USA préoccupés par le fait que des officiers supérieurs des FARDC ayant des antécédents problématiques en matière de droits humains demeurent à des postes de direction

Les FARDC en opération dans le territoire de Beni

Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, a échangé avec Felix Tshisekedi au téléphone. Plusieurs questions étaient au centre de l’entretien. 

Elle a souligné également le défi lié aux droits humains. 

Selon la porte-parole de la mission des États-Unis auprès des Nations unies, Olivia Dalton, elle s’est dit « préoccupée par le fait que des officiers supérieurs des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) ayant des antécédents problématiques en matière de droits humains demeurent à des postes de direction ».

Elle a exhorté le président Tshisekedi à veiller « que les gouverneurs militaires sous son commandement respectent les engagements de la RDC en matière de droits humains ».  

Début mai, Amnesty International avait appelé les autorités congolaises à veiller à ce que l’« état de siège » instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ne mette pas davantage à mal les droits humains garantis par le droit international relatif aux droits humains.

Même position pour l’ONG de défense des droits de l’homme Human Right Watch qui avait également exprimé son inquiétude à propos des profils des nouveaux gouverneurs militaires nommés à la tête de deux provinces dans le cadre de l’état de siège entré en vigueur le 6 mai.

Selon cette Organisation, ces gouverneurs militaires pourraient enfreindre les lois sur le respect des droits de l’homme, dans la mesure où l’un d’eux, pourrait être responsable des meurtres et des viols dans la partie Est du pays.