Faire de l’anglais une deuxième langue officielle de la RDC et intégrer le Commonwealth, les propositions de la sénatrice Muyumba 

Plénière de l'Assemblée nationale
Plénière de l'Assemblée nationale

La sénatrice Francine Muyumba souhaite que la RDC fasse de l’anglais sa deuxième langue officielle aux côtés du français. Elle va plus loin et propose que la RDC intègre le Commonwealth, organisation intergouvernementale composée de 56 États membres qui sont presque tous d'anciens territoires de l'Empire britannique. 

« Je suis attaché au Commonwealth, j’ai beaucoup travaillé avec le Commonwealth. J’ai toujours souhaité que la RDC fasse partie du Commonwealth. Le Congo doit avancer et voir comment intégrer l’anglais comme deuxième langue officielle et faire de nos quatre langues nationales des langues officielles », a dit l’ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse et ancienne étudiante de l’université de Namibie en marge des hommages à Elisabeth II, feue la reine d’Angleterre. 

Francine Muyumba se prépare d’ailleurs à déposer une proposition de loi au cours de cette session de septembre.

« Il faut permettre qu’il y ait des écoles publiques anglophones afin de donner le choix à la population. L’anglais est une langue qui est pratiquée partout, même la France connaît la puissance de cette langue ».

Son plaidoyer intervient au moment où la RDC a officiellement intégré la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), une organisation de sept pays de l'Afrique de l'est comprenant le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud et la Tanzanie. Le pays est aussi membre de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Ces deux ensembles régionaux sont foncièrement anglophones et beaucoup sont membres du Commonwealth.