Kasaï -oriental : tête-à-tête entre Tony MWABA et le président de l'Assemblée provinciale

Photo d'illustration
Le ministre Tony Mwaba et le Président de l'Assemblée provinciale du Kasaï-Oriental

Le ministre national de l'enseignement primaire secondaire et techniques (EPST) a au cours d'un tête à tête   ce jeudi 20 octobre 2022 avec le président de l'Assemblée provinciale du Kasaï-oriental appelé tous les promoteurs des écoles privées qui veulent que leurs écoles soient prise en charge par l'État congolais à changer leur régime de gestion.

"Je suis venu en province pour échanger et harmoniser des vues avant la signature et la publication de l'arrêté provincial portant fixation des frais  avec les autorités provinciales,et  depuis 2019 le chef de l'État a décrété l'effectivité de la gratuité,une grande réforme qui nécessite un suivi de près pas seulement au niveau de national mais aussi sur terrain en province " , déclare  Tony MWABA KAZADI.

Partant de la question de la prise en charge des enseignants nouvelles unités, le ministre de l'EPST a fait savoir que depuis l'avènement du chef de l'État à la tête de notre pays, plus de 250.000 enseignants nouvelles unités ont été mécanisés et payé ainsi que le nombre des écoles prises en charge est passé de 400.000 à 600.000.

Et d'ajouter :

"La question des N.U doit être bien analysée parce que si vous les suivez toujours vous n'allez rien comprendre. Depuis l'avenue de la gratuité de l'enseignement de base, beaucoup d'écoles privées sont en difficulté de fonctionner, surtout au niveau primaire ils ont du mal à prendre en charge les enseignants. Ils alignent  leurs écoles sur la liste des conventionnées,et ces derniers vous amènent une  liste des enseignants à mécaniser et ces conventionnés sont des écoles privées", a dit Tony MWABA KAZADI.

Il a en effet insisté sur le fait que, lorsque un promoteur veut que son école et ses enseignants soient prise en charge par l'État, la seule solution c'est de changer son régime. Ils veulent aligner les écoles mais ne veulent pas céder les bâtiments et très souvent même ils sont locataires.

Toutefois Tony MWABA KAZADI reconnaît certe l'existence des certaines écoles publiques non mécanisées et demande au gouvernement de s'y penché.

Marie Jeanne Molly MUPELA, à Mbuji-Mayi.