Le processus électoral lancé en République démocratique du Congo arrive à sa phase cruciale avec la clôture des dépôts des candidats présidents et l'étape à venir de la campagne électorale. La société civile craint un risque d'implosion avec en prime des affrontements inter-ethniques, la prolifération des discours de la haine, des menaces et intimidations ainsi que des manipulations politiques. Ce, suite au "manque de considération des différentes recommandations adressées à la CENI pour l'amélioration du processus électoral et la restauration de la confiance entre les différentes parties prenantes", indique le réseau Pona Congo.
En effet, ce lundi 9 octobre, le réseau Pona Congo a déposé son pacte d’engagement auprès de la CENI. Ce document retrace les recommandations à prendre en compte pour l’amélioration du processus électoral et la restauration de la confiance entre les différentes parties prenantes afin d’éviter l’implosion.
A ce sujet, ce mouvement de la société civile formule 4 recommandation à la CENI, à savoir : 1. Le respect de la date du 20 décembre comme jour des élections présidentielles législatives et communales comme indiqué dans le calendrier électoral ; 2. La publication des résultats traduisant la vraie volonté populaire ; 3. L’affichage des résultats dans tous les bureaux de vote ; 4. La garantie que tous les votants seront effectivement issus du fichier électoral.
Le réseau Pona Congo attend de la CENI, la signature de son pacte social. Il indique que la non-signature de ce pacte pour amorcer la paix des braves entre parties prenantes au processus électoral et apaiser les tensions susceptibles de conduire la RDC a l’implosion, questionnerait sur le véritable agenda des animateurs de la CENI, à commencer par son président et "obligerait la population congolaise à les identifier comme traîtres à la nation et par conséquent à rejeter les résultats issus de ces élections", indique le document déposé à la CENI.
Jordan MAYENIKINI