Une association composée essentiellement des candidats jeunes n'ayant pas été proclamé par la centrale électorale lors du scrutin du 20 decembre 2023 dernier, dénommée " La relève " demande à Félix Tshisekedi de s'opposer contre les cumul des poste des responsabilités. Cees jeunes pensent " qu'il n'y a pas d'homme à tout faire" une seule personne, députée nationale, députée provinciale, ministre, professeur d'université...
" Excellence monsieur le Président, la RELEVE tient à attirer votre attention sur le cumul de fonctions étatiques qui est à la base de plusieurs abus au sein de l'administration publique de notre pays, tant sur le plan de l'éthique que sur celui de l'efficacité dans la répartition équilibrée des responsabilités gouvernementales. À titre d'illustration, certains députés nationaux qui sont également députés provinciaux tout en étant au préalable magistrats ou professeurs d'université, s'attendent à postuler comme sénateur ou gouverneur, et après à être nommés ministre ou mandataire. Nous pensons qu'il n'y a pas d'homme à tout faire, car la RELEVE existe ", explique au cours d'une conférence tenue ce lundi Jonathan Kalumba, coordonnateur des circonstances du regroupement
Et de poursuivre :
" Le cumul de fonctions étatiques présente des risques qui mettent en péril le processus de développement, notamment conflits d'intérêts, manque de concentration et de spécialisation, abus de pouvoir, asymétrie sociale dans la répartition des ressources, l'inefficacité et le manque de l'innovation dans différents postes occupés, la discrimination des potentielles compétences capables d'apporter une nouvelle énergie dans l'élan de développement lancé depuis 2019. Pour atténuer ces risques, la RELEVE appelle le Président de la République, chef de l'Etat et garant du bon fonctionnement des institutions, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à impulser une politique limitant le cumul de fonctions pour les politiques et les responsables gouvernementaux au sein de l'appareil étatique. Ces règles visent à promouvoir la transparence, l'équité et la répartition équilibrée des responsabilités au sein de l'administration publique, tout en favorisant une gouvernance plus efficace et éthique ".
Le constat est que dans classe politique il y a personnalités qui occupent plus fonctions publiques, député national, député provincial, président du conseil d'administration d'une entreprise publique et parfois membre du gouvernement, professeur d'université... Ces pratiques sont décriée par plusieurs observateurs.
Ivan Kasongo