Extorsion, tracasserie et enlèvement, ce sont des actes attribués aux miliciens Mobondo sur la RN 17, tronçon compris dans le territoire de Kwamouth. Les chauffeurs sont rançonnés entre 100 000 et 200 000 francs congolais pour poursuivre leur route. Chaque passager, quant à lui, est obligé de verser une "rançon" de 2 000 francs congolais.
Les miliciens sévissent particulièrement sur les axes menant vers les villages de Mongata, Kabuba et Etumba na Gwaka, situés dans les provinces de Kinshasa et Maï-Ndombe. Ils ciblent principalement les camions de transport, précise l'armée citant plusieurs témoignages recueillis.
Face à cette situation, des mesures sécuritaires concrètes ont été prises pour restaurer la libre circulation dans la zone affectée, dit la onzième région militaire. L’armée reste mobilisée pour protéger les civils et contenir cette menace, explique le porte-parole de l’armée, Capitaine Anthony Mualushayi.
Au moins de juin prochain, deux ans vont s'écouler depuis que l'insécurité s'est installée dans cette partie de Maï-Ndombe (Kwamouth). La milice Mobondo a réussi à insécuriser toute la région de Bandundu. Ces incursions se sont étendues à Bagata (Kwilu), Kenge et Popokaba (Kwango), à Maluku (Kinshasa) et Kimvula (Kongo Central).
Jonathan Mesa