Selon João Lourenço, la réélection de Félix Tshisekedi est une garantie pour franchir les étapes fondamentales vers le rétablissement de la paix dans la sous-région

Le président de l'Angola, João Lourenço/Ph droits tiers

Proclamé vainqueur provisoirement de l'élection présidentielle du 20 décembre dernier avec 73,34% des voix, Félix Tshisekedi candidat à sa propre succession continue de recevoir des félicitations de ses homologues et autres organisations  régionales.

João Manuel Gonçalves Lourenço, président de la République d'Angola a dans une correspondance exploitée ce mardi 2 janvier 2024 par l'agence de Presse Angolaise (Angop), félicité également Félix Tshisekedi pour sa réélection à la tête de la République Démocratique du Congo.

Selon João Lourenço, cette réélection va permettre le rétablissement de la paix et la stabilité au pays et dans la sous région.

« Je suis certain que le renouvellement du leadership de Votre Excellence à la tête des destinées de la République Démocratique du Congo est une garantie que nous franchirons des étapes fondamentales vers le rétablissement de la Paix dans notre sous-région, le renforcement de la coopération au sein de la SADC niveau et le renforcement continu des relations de coopération existantes entre nos deux pays», João Lourenço cité par l'agence de presse angolaise.

Les félicitations du président angolais João Lourenço interviennent après celles d'autres chefs d'État de 12 pays africains à savoir Kenya, Burundi, Tanzanie, Afrique du Sud, Zimbabwe, Namibie, Ouganda, Comores, Zambie, Malawi, Guinée Bissau et Sénégal.

Conformément à l'article 73 de la loi électorale, après la publication des résultats provisoires, l'étape des contentieux électoraux s'ouvre à la Cour constitutionnelle. Selon le calendrier de la CENI, le dépôt des recours est ouvert du 2 janvier 2024 au 5 janvier 2024, tandis que le traitement de ces recours se déroulera du 3 janvier 2024 au 11 janvier 2024. Les candidats de l'opposition, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, contestent les résultats et affirment qu'ils ne vont pas saisir la Cour constitutionnelle “inféodée” au pouvoir.

Clément MUAMBA